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12 septembre 2009

Une proteine de la tique pourrait-elle guérir des cancers?

  Une_tique___pattes_noiresSelon une étude effectuée par des par des chercheurs brésiliens, la tique ne transmettrait pas que dees maladies infectieuses: sa salive contient aussi une proéine qui pourrait guérir les cancers de la peau, du foie et du pancréas. C'est en étudiant un spécimen su-américain de ce parasite suceur de sang, l'Amblyomma cajennense, qu'ils ont découvert que cette protéine détruisait les cellules cancéreuses, tout en épargnant les cellules saines.

Les travaux ont été dirigés par une chercheuse en biologie moléculaire à l'institut Butantan de sao PAULO, marisa Chudzinski-Tavassi, qui après avoir recuelli la salive des tiques en plaçant des pailles sous leurs têtes, a reproduit les quelques gouttes ainsi collectées dans des cuves à levure pour procéder à des tests sur des rats de laboratopires cancéreux. Les résultats obbbtenus ont dépassé ses attentes.

La chercheuse raconte avoir découvert par hasard les vertus d'une protéine, baptisée Facteur X actif, en testant les propriétés anti-coagulantes de la salive de la tique-qui permettent au parasite de se gaver du sang des animaux ou des être humains auxquels elle s'attaque. Cette protéine présente des caractéristiques communes avec un anti-coagulant répandu baptisé TFPI, ou inhibiteur de type kunitz, qui agit également sur la croissance des cellules.

''En 14 jours la tumeur diminue, en 42 jours elle disparait''  Marque_de_piq_re_sur_un_bras

Des test en laboratoire ont ensuite été menés pour voir si la protéine produisait des effets sur les cellules cancéreuses et leurs résultats ont dépassé toutes les attentes des chercheurs. '' A notre grande surprise, elle n'a pas tué les cellules saines, qui ont été testées'', se felicite Marisa Chudzinski-Tavassi, ' mais elle a tué les cellules cancéreuses qui ont été analysées'':

2ème étape: tests cliniques et investissement ...

Mais, ''faire une découverte est une chose. La transformer en médicament en est une autre, totalement différente', regrette Marisa Chudzinski-Tavassi car, pour produire un médicament, il faudra cependant des années de tests cliniques et de gros investissements, deux choses que le Brésil ne peut pas fournir à l'heure actuelle.

En attendant, la chercheuse a déposé une demande de brevet pour la protéine de cette tique et sillonne le monde pour présenter sa découverte, qui a également fait l'objet de publications dans des revues médicales.

AFP

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