« Nous n’avons jamais commis de crimes contre l’humanité », s’insurge le gouvernent congolais suite au rapport d’Amnesty International sur les expulsions collectives de ressortissants de RDC en 2014. Un rapport qui fait état de violences policières, de détentions arbitraires et de viols, « susceptibles de constituer des crimes contre l’humanité », selon les mots de l’ONG.
Bienvenu Okiemy, porte-parole du gouvernement congolais, dénonce « un rapport à charge, qui s’apparente à une croisade contre son pays ». Dans ce document rendu public en fin de semaine sur l’expulsion d’au moins 179 000 ressortissants du Congo-Kinshasa entre avril et septembre 2014, Amnesty International dénonce des atteintes graves aux droits de l'homme.
« Ils ont été expulsés massivement. Certains ont été victimes de violences comme le viol, la torture », dénonçait ce samedi au micro de RFI, Alioune Tine. Le directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre d’Amnesty International, dont le rapport estime que « les expulsions collectives de ressortissants de la RDC pourraient constituer des crimes contre l’humanité », accuse par ailleurs les autorités congolaises de « déni de réalité ».
Kinshasa, 6/07/2015 (RFI /MCN, via mediacongo.net)
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